mardi 30 novembre 2010

Grand froid.

Effectivement, le froid, c'est plutôt d'actualité et ça ne fait que commencer.

Alors, on dit que quand on a un  hiver rude (notez que nous ne sommes pas encore en hiver mais aujourd'hui il faisait quand même -2°C), l'été ne sera que plus beau.
Laissez-moi vous dire que je reste plutôt sceptique.
Si j'me souviens bien, l'année dernière, on a eu un hiver plus que froid, avec des pics à -20°C qui te faisaient croire que t'étais en Sibérie alors qu'on peut pas dire qu'on aura eu un été 2010 californien.

Les saisons (si tant est qu'il y en ait vraiment), se moquent de nous, en vrai, elles font ce qu'elles veulent (j'me souviens encore que fin septembre on sortait en tee-shirt et que la semaine d'après, BAM, on sortait pas sans ta p'tite laine).

Alors que le froid et moi on n'est pas franchement sur la même longueur d'ondes, paradoxalement, l'hiver est pour moi une des plus belles saisons.
Ok, l'automne c'est beau, les couleurs chatoyantes, c'est joli, mais on n'oublie trop souvent le trop fort taux d'humidité et la pluie c'est chiant plus que tout.
Ok, le printemps, tout est en fleur, c'est magnifique, et encore une fois plein de couleurs, de fleurs.. mais on ne pense jamais assez au pollen. J'suis allergique au pollen, alors pour moi, merci, mais le printemps c'est la pire saison.
Et ok, j'admets, l'été arrive ex-aequo avec l'hiver. A croire que  j'aime les extrêmes.

Mais revenons, à ce que je disais, l'hiver (= froid), je trouve ça beau, les paysages figés, quasi monochromes (comme les teints...), mention spéciale aux branches gelées, j'trouve ça super poétique.

Et puis comme j'aime bien les contrastes, il y a un plaisir que je ne me refuse jamais: prendre un café brûlant à emporter et m'asseoir sur un banc en plein Paris à regarder, au choix, les gens passés (observer je trouve ça fascinant) ou si simplement les bateaux quand j'suis sur un pont.

Le contraste que je viens de dépeindre c'est avoir un truc chaud dans le froid.
Le froid tout seul, j'aime moyen.

Avec les températures du moment j'me mets à fanstamer sur les pubs Quéchua, c'est dire...
J'me dis que je dois me protéger de la "morsure du froid" alors j'accumule les couches, j'vais jusque dans l'armoire à Papa pour dégoter de  la grosse maille bien chaude et douillette (c'est grave docteur?).
Il m'arrive même de regarder mes habits de ski en osant me poser la question ultime: chiche?
J'me ravise vite fait, hors piste, la combi ça fait tâche, surtout quand la première station est environ à 500km.
J'suis même allée jusqu'à m'imaginer recouverte entièrement de bouillotes bien chaudes, cousues les unes avec les autres, un truc que j'enfilerais comme une armure.. ouais, une armure anti-froid (là, c'est très grave docteur non?).

Bref, voici donc une série sublime dans pile dans le thème parce que comme je l'ai dit, l'hiver, c'est beau.












dimanche 21 novembre 2010

La corde.

Non, pas de suicide en vue, tout va bien  pour moi ce côté là, juste un coup de mou en ce moment.

 Mon horoscope d'hier me disait que sur le plan physique tout allait bien mais qu'il ne fallait pas "tirer sur la corde", j'aurais du l'écouter (alors que je ne le lis que pour passer le temps et que je n'ai pas pour habitude d'y  prêter attention et d'y accorder une légitimité quelconque).

Ouais,  mais on fait comment quand c'est l'anniversaire d'une amie? On décline en disant "j'suis désolé, mon horoscope a dit de ne pas tirer sur la corde, j'vais donc me coucher plutôt que de m'amuser, adieu"?
Bien sûr que non!

Alors que je commençais ma semaine avec seulement deux heures de sommeil, plutôt léger pour bien commencer, j'ai persisté dans la nuit courte (5h de moyenne) all week long.
Je ne dors jamais assez, je le sais mais en même temps, j'aime le soir, la nuit, c'est le moment où tu décompresses et au fond où tu fais ce que tu veux.
Alors je veille.
Non, je ne veille pas comme une cruche assise au bord du lit  en repoussant inutilement les bras de Morphée ma bien-aimée, mais je fais tout et n'importe quoi, je m'occupe (Facebook, si tu m'entends, sache que tu prends beaucoup dans mon quotidien).

Alors cette semaine, j'ai accumulé le manque de sommeil, encore une fois, comme dirait une amie "j'ai plus d'anti-cernes au compteur que d'heures de sommeil", c'est ça, exactement ça.

Alors je me couche le soir (ou le matin, ça dépend comment on voit les choses), vers 1h du mat', en sachant pertinemment que demain (ou tout à l'heure) le réveil sera difficile mais tant pis.

J'me dis toujours tant pis au même titre que tous les matins j'me dis "ce soir, à 22h t'es au lit". GROSSE BLAGUE.

Et puis voilà, on est samedi. Mon réveil a encore sonné trop tôt pour que j'ai une nuit complète, au fond, j'me dis que c'est pas grave, que je ferai  la grasse mat' demain, le dimanche c'est fait pour ça.
J'me dis aussi que j'ai une soirée ce soir, et qu'encore une fois, j'vais enchainer tranquille.

Bah pas là non, pas cette fois.

COUP DE MOU, j'vous le dit.

Rien de grave en soi, c'est juste que pour affronter cette énième soirée, j'ai juste eu le temps de prendre une douche, me préparer, boire un verre de Coca et manger une tranche de pain avant de partir.
Un peu léger surtout quand la fatigue est là et que TOUTE la journée t'avais l'impression d'être dans le même état que quand ton réveil vient juste de sonner, grande classe.

Alors je vais à cette soirée, l'envie est là, c'est les 20 ans d'une amie, mais mon corps ne suit pas, j'le sens dès le début.

Avant de poursuivre, je précise que l'alcool et moi, on n'est pas toujours sur la même longueur d'ondes.
Il faut comprendre par là que je ne le tiens pas du tout, genre une bière et je rigole déjà bien (vous voyez, le sketch de Florence Foresti avec les filles "pompettes" au bout de trois gorgées? Bah c'est un peu moi).
Comme je le sais, j'évite les alcools forts pour éviter la catastrophe, je mise tout sur les trucs intermédiaires, genre bières et vins, c'est pour ça que quand je suis invitée, je veille à toujours ramener une bonne bouteille de vin.

Mais hier, en plus d'être exténuée (ouais, j'en n'étais plus au stade "ce soir, j'suis fatiguée"), j'étais à jeun, alors les deux verres de vin que j'ai bu pour me réchauffer m'ont tout bêtement achevé, net.

Les paupières lourdes, on connait tous, bah là, puissance 1000.
Les yeux mi-clos, t'as beau avoir ta plus belle robe, bah ton sex-appeal disparait instantanément, encore plus quand t'as du mal à formuler la  moindre phrase.

Cette fois, c'est vrai, j'ai tiré sur la corde, et ce post ne sera pas illustré (sauf musicalement), vous vous doutez bien pourquoi.

Ce soir, promis, j'me couche tôt (ouais ouais).

Les tracks suivantes ne sont pas adaptées à la phase d'endormissement:









dimanche 14 novembre 2010

Fffffft, sous le nez.

Sans mystère, "fffffft, sous le nez", littéralement.

"ffffffffft", c'est le bruit (dans ma tête) que fait un article (parmi tant d'autres) qui vient de me passer sous le nez.

Là, je parle de Zara ou plutôt leur webstore.

 http://www.zara.com/

La mise en place d'une boutique Zara en ligne, c'était un peu l'évènement de l'année sur le web (en terme de mode). On en a parlé (beaucoup) en amont, genre je fais monter la pression attention c'est THE truc qui va révolutionner ta vie. Mouais..

Je ne vais pas me risquer à faire une analyse de la stratégie marketing vs. accroissement des profits  mais j'ai l'intime conviction que Zara a lancé sa boutique en ligne pour tenter de contrer la montée en flèche (ou flash, ça peut marcher aussi) des cyber-boutiques british (là, comprenez que ASOS prend sérieusement de l'ampleur.. la baisse des frais de port vers la France à seulement 3€ c'était un très gros signe quand même) entre autres.

Alors non, je ne guettais pas le compte à rebours de l'ouverture de la boutique Zara 2.0, j'en suis pas à ce point.
J'y ai fait mon premier tour quelques temps après, quand toutes les tailles standarts n'y étaient plus (...).

Constat: le site est très (trop?) bien fait.

En temps normal, quand je rentre dans une boutique Zara lambda, je jette un coup d'oeil à l'ensemble de la boutique (tel un scan), je sais déjà qu'il y a au moins un (+ beaucoup d'autres) article avec  lequel je vais repartir, c'est un fait.

Il y a des fois où j'me décourage très vite, si je vois qu'il y a beaucoup de monde, que c'est le bordel, qu'il y a 15 meufs devant toi pour essayer juste un jean et deux tee-shirts, qu'il fait chaud et que j'ai clairement pas la foi pour affronter tout ça, c'est net, je rebrousse chemin.

Avec le webstore, aucun de ces désagréments n'est possible, en fait, il manque juste les cabines, oui dans un fanstame d'acheteuse compulsive je rêve parfois de pouvoir passer ma main à travers l'écran et prendre la robe, oui là, celle-la, celle qui me fait de l'oeil et qui veut absolument que je l'achète (si si je vous assure, elle m'implore pour je sorte ma CB), n'étant pas schizophrène ni consommatrice de substances hallucinogènes, je sais que c'est parfaitement impossible.

En tant normal, il y a toujours de belles pièces chez Zara à des prix très abordables, alors sur la webstore, ces belles pièces prennent toute leur valeur.
Sur un fond neutre, portée sur une mannequin longiligne et sans tête, cette jupe est sublissime.
Oui, au fond de toi, tu sais que tu ne fais pas un 32 et qu'avec tes petites fesses rebondies ça rendra pas tout à fait pareil mais c'est pas grave, tu te dis que CETTE jupe est faite pour toi.



Ils savent y faire les coquins, on peut te rendre addict avec juste un fond neutre et une mannequin longiligne et sans tête, c'est très très fort.

Alors comme c'est tout beau tout beau, t'as envie de tout, tu balances, sans réfléchir, absolument tout ce qui te fait envie (degré d'envie variable, va du "mouais, ça pourrait être pas mal" au "j'le veux et si j'l'ai pas je porte plainte contre Zara pour publicité mensongère + réclamation d'indemnités pour préjudice psychologique"), dans le petit panier, en haut à droite.

C'est ce que j'ai fait, j'ai rempli mon panier avec tout ce dont j'avais envie.
J'en suis actuellement à un panier de 26 articles pour un montant total de 995,65€, frais de port compris bien sûr (je tiens à préciser que pour l'intégralité de ma commande, si suite il y a, je ne paiera que 3,95€, la classe). Je m'applaudis, je n'ai pas dépassé la barre critique des 1000€ (clap clap clap clap).
Je dis même oui au mocassin léopard (mais non au mocassin en poulain), pour eux c'est MOCASIN LEOPARDO.. lacune de traduction j'imagine.


Soit dit en passant, ce n'est qu'un panier théorique.
Oui, j'y ai balancé tout ce que je voulais, mais non je n'achèterai pas tout surtout parce que la plupart des articles ne sont plus disponibles dans ma taille.

La taille c'est bien le fond du problème, c'est de là que vient mon "fffffft, sous le nez".

J'essaye de devenir plus raisonnable avec le temps alors j'essaye de shopper raisonnable aussi, c'est parfois plus facile quand c'est du shopping virtuel d'ailleurs.
Alors oui, tu peux tomber en pâmoison devant un magnifique manteau, mais tant que tu ne l'as pas essayer ça ne peut pas être THE coup de foudre, pas chez moi en tout cas.

Le coup de foudre vestimentaire, en l'occurrence on va prendre l'exemple
d'un manteau:
Je tombe littéralement en arrêt devant LE manteau, j'me dis qu'il est trop beau (voire parfaitement parfait), je ne peux me résoudre à ne pas l'essayer.
S'il n'y a pas ma taille, le fantasme s'arrête là.
S'il y' a ma taille je l'essaye, et là, BAM, c'est le rêve. Le manteau te va nickel de chez nickel, tu as maintenant du mal à imaginer la saison sans lui, t'as même du mal à l'enlever là tout de suite, et alors quand des gens te disent qu'il te va bien, c'est le summum, tu te dis que toi et LE manteau vous allez vivre une belle histoire.
Le prix? C'est la deuxième phase, en même temps, je connais à peu près l'ordre des prix de chaque marque alors j'évite certains stands qui vendent du rêve en plein hiver.

Là, sur le Zara webstore, le coup de foudre n'est pas complet, donc forcément tu te lances avec moins d'aisance, tu prends le temps de réfléchir, tu préfères attendre le lendemain histoire de voir si t'as encore envie d'acheter le truc qui t'as tapé dans l'oeil.

Tu reviens le lendemain, et là, drame, il n'y a plus ta taille (alors qu'elle y était encore la veille).
Fffffft, sous le nez.
Au moins, le choix est vite fait, pas d'achat aujourd'hui.
Je réalise que ce petit duffle-coat à même pas 70€ me plaît vachement quand même.


Mais plus de S, je tenterai bien le M mais j'ai au fond de moi, je sais que je ressemblerai plus à un marin-pêcheur sur stand de Rungis qu'à Blair Waldorf...

Quand tu fais partie des tailles les plus prisées, avec le Zara webstore, t'es condamnée à agir vite.

Et puis, quand il est question de webstore, c'est pas comme dans la vraie vie, tu peux pas négocier en disant "ouais mais regardez M'sieur, il en reste un dans la vitrine et c'est ma taille, siouuuuplait (+ regard très humide)!" qui fonctionne presque à chaque fois.

Là, c'est quand même vachement plus délicat, j'me vois mal écrire un mail à Zara France avec en gros une phrase qui dirait "j'suis sûre que le manteau sur la mannequin longiligne et sans tête est à ma taille, faites un effort, soyez sympas", pas envie d'être radiée.

J'vais donc me contenter d'attendre, sans trop guetter les arrivages, j'vais finir par l'oublier ce duffle-coat.. puis il me reviendra à l'esprit alors que la taille S aura encore disparue.

Miséricorde.

La musique me consolera donc, en ce jour peu propice à la folie (cf. la météo):







lundi 8 novembre 2010

Lundi pluvieux, lundi merdeux.

Le lundi, ça fait chier.
Le lundi quand il pleut, ça fait (encore plus) chier.

J'me rappelle encore quand j'étais petite, le jour que je détestais le plus était le dimanche.
Ouais, le dimanche y'avait rien à faire et y'avait rien à la télé (encore d'actualité ça), ma seule distraction de la journée devait être Vidéo Gag, c'est dire.

J'ai changé d'avis (j'ai grandi aussi), j'aime le dimanche, jour de glande officiel, en même temps, faut bien se remettre de la soirée de la veille, alors la grasse matinée dominicale (qui déborde sur l'après-midi) c'est pas du luxe.

Non, le jour que je déteste définitivement, c'est le lundi (sauf quand il est férié, chose trop rare).

Le lundi, c'est triste, ça marque la fin du week-end et le début d'un éternel recommencement (bon ok, toutes les semaines se suivent et ne se ressemblent pas exactement, mais globalement, quand on est étudiant, on sait à peu près ce que nous réserve chaque nouvelle semaine), la loose surtout quand, comme moi on commence très mal.

J'ai un mode de fonctionnement assez spécial en ce qui concerne ma scolarité (vaut aussi pour certaines obligations de la vie quotidienne): l'urgence.

L'urgence, y'a que ça qui me motive (ou dans certains cas, la peur), pour pondre un truc décent il me faut ma dose d'adrénaline (ouuuh je vis dangereusement!), sinon je décroche vite et pour n'importe quoi (un regard posé sur le paysage, une couverture de livre qui me laisse songeuse et perplexe, Facebook, un blog, un(e) ami(e), les étudiants qui peuplent la BU et qui eux travaillent VRAIMENT,un iPhone et ses innombrables applications "anti-ennui" et "pousse au vice").

C'est comme ça que j'arrive, le dimanche à 18h (en gros), après avoir perdu mon temps toute l'après-midi en usant des stratagèmes divers et variés tous aussi graves et débiles les uns que les autres (ex: "bon j'm'y met à 15h"... "ah bah il est 15h08"... "bon bah j'm'y met à 16h alors!"), à me dire qu'il est temps, parce que mes deux commentaires sont pour demain.

Quand je réalise qu'il est vraiment l'heure de s'y mettre, je sais déjà que je ne dormirai pas plus de 5h, voilà pourquoi je hais le lundi (et moi-même par  la même occasion), parce que j'sais déjà que le mardi, j'serai sur les rotules avec une motivation quasi inexistante pour m'avancer (préférant parfois planifier mes prochaines soirées) et que le dimanche sera encore le même.. par conséquent mon lundi aussi et donc ma nouvelle semaine aussi.. l'engrenage.

Alors quand j'me réveille très difficilement (enfin, que le réveil me réveille) et que j'entends qu'il pleut, c'est le bouquet, le truc ultime qui me donne envie de rester sous la couette au moins jusqu'à 11h.

Non, je ne déteste pas la pluie, disons que je l'aime bien quand je reste chez moi, au chaud, je dois avouer que l'affronter me soule un peu, surtout à 8h du mat', qu'il fait encore presque nuit et qu'il ne fait que 5°C.

C'est comme ça que j'arrive à me dire, presque chaque lundi matin, que cette fois-ci c'est fini, je me met au travail, oui cette semaine je m'avancerai, ce dimanche-ci je dormirai à une heure convenable, le lundi prochain je ne serai pas en piteux état comme une matinée post-soirée.

Et puis chaque dimanche, au final, j'fais le même constat. Question de volonté.

Bref, demain on est mardi alors ça ira mieux.


La musique me tient perpétuellement compagnie, alors je la partage, j'aime ça:











dimanche 7 novembre 2010

Gaucherie.

Pendant des siècles, on a chassé le gaucher, mis à l'écart, nan mais oh, ça va, on n'est pas des monstres!
Ouais bon, d'accord, ça c'était y'a trois siècles (date aboslument non exhaustive, j'suis pas historienne).

Non, maintenant, être gaucher n'est plus une tare ni une malédiction (merci maman, merci papa de ne pas m'avoir attaché la main gauche dans le dos), ça peut même s'avérer être un avantage parfois, comme au tennis par exemple (là, j'suis en train de regarder ma raquête, neuve, prendre tristement la poussière).

Et puis; à ce qu'il parait, les gauchers ont un sens artistique plus développé que les droitiers (Léonard de Vinci en était un, na!) et possèdent un avantage dans le domaine scientifique (ce qui ne vaut absolument pas pour moi, DU TOUT).

A vrai dire, être gauchère j'men fiche pas mal (excepté pour les paires de ciseaux), j'me sens normale merci, un peu (beaucoup) maladroite c'est tout.

En fait, c'est surtout ça ce dont je voulais parler initialement, mon éternelle maladresse, à croire que j'ai deux mains gauches (pourtant, une seule me suffit).
Souvent, mon côté maladroit s'accouple avec mon côté tête en l'air (n'y voyez rien de malsain bien entendu), là souvent, ça fait des dégâts que ce soit sur ma propre personne, sur autrui, sur une chose m'appartenant ou sur une chose appatenant à autrui, ça fait beaucoup et disons que cette semaine, j'ai bien donné (preuves physique).
En même temps, il m'arrive des trucs, pour ma défense, ce n'est pas toujours de ma faute, globalement, j'suis pourtant chanceuse mais cette semaine j'met ça sur le compte de la semaine "poisseuse", un karma détraqué ou un horoscope foireux (que je n'ai pas lu, j'men balance pas mal en général, sauf s'il est cool).

J'vais faire un bilan de ma semaine, ça fait un peu loi des séries grave craignos mais j'arrive à faire peser la balance du côté positif, j'me débrouille bien.

Alors cette semaine:
- J'ai chopé un connard de virus sur mon PC (ce qui m'a indubitalement donné l'envie de divorcer de PC pour épouser Mac, j'attends qu'il vienne me chercher). J'ai eu peur, très peur parce que j'suis pas une geek et que j'ai bien cru que j'allais devoir lui dire adieu ou plutôt adieu à tout ce qui le remplissait (TOUT), mais finalement non. On connait tous un geek, j'ai lancé un SOS sur Facebook  (merci à mon Iphone), des amis (calés en informatique) m'ont donné des instructions, je les remercie mais je dois avouer.. J'avais rien compris.
Alors via l'ordinateur maison, j'ai été faire un tour sur commentçamarche.com, sur le coup, j'ai pas beaucoup mieux compris, au fil des commentaires des astuces se contredisaient (je retiens surtout que certaines manip' pouvaient faire empirer l'état de l'ordi.. le flippe total) et puis finalement j'ai tenté et j'ai gagné.
Bon j'vais pas rentrer dans les détails mais en gros j'ai réussi à rendre mon PC comme avant, sans rien perdre, RIEN, je m'applaudis (je prie aussi pour que le virus ne reviennne pas).

- Dans un autre registre (celui de la gourdasse de service), j'me suis brûlée le poignet avec de l'eau bouillante, plus précisément avec une bouilloire électrique. Là tout de suite, vous devez vous dire "mais comment cette conne a pu se brûler avec une bouilloire électrique?"
Non, je ne me suis pas volontairement versé de l'eau bouillante sur le poignet. En fait, l'eau venait de finir de chauffer, j'ai vu que j'en avais pas mis assez, j'ai voulu en rajouter, en ouvrant le couvercle, des gouttes me sont tombées sur le poignet, vu que c'était chaud (bouillant) j'ai eu un réflexe.. malheureux dans ce cas là vu que j'avais la bouilloire dans les mains, de quelques gouttes on passe à un verre.
LA CONNE. Après vingt minutes sous l'eau froide plus un cataplasme de fines tranches de pomme de terre (astuce qui marche), mon poignet se porte bien, juste une petite trace mais rien de méchant (vous voyez, j'm'en sors pas mal).

- Jeudi soir, c'était Social. Soirée que j'attendais avec impatience étant donné que c'était pour voir Yuksek ET Brodinski en une seule et même soirée. TOP (hot).
J'arrive vers 1h30 avec des amies, un peu avant leur set (oui, ils venaient en tant que The Krays, une association qui fonctionne très très bien et que j'ai déjà évoqué il y a quelques temps), on arrive même à se frayer un chemin jusqu'au premier rang (un exploit).
Ils se mettent en place, les poufs aussi.
Là, j'me rend compte que j'ai oublié mon iPhone (mon côté tête en l'air) mais j'ai une deuxième chance avec mon appareil photo. FAUX. J'ai juste oublié de vérifier avant de partir s'il avait la batterie.. c'est la seule chose qui lui manquait, il ne s'allumait même pas (mon côté tête en l'air ++).
LA HAINE.
A la place où j'étais j'aurais pu faire des vidéos et des photos au top, rien de tout ça, j'vais me contenter de mes souvenirs, qui s'affadiront petit à petit, c'est triste. J'espère tomber sur un blog (ou autre) qui publiera des photos de cette soirée parce qu'il y avait des photographes. J'suis juste à la recherche d'un beau cliché là.
Toujours dans la même soirée (cette fois-ci c'est pas de ma faute mais j'ai quand même pris cher), j'ai perdu l'usage d'un pied..(enfin j'ai juste eu très mal)
Un couple, légèrement éméché, se donnait à côté de moi, jusque-là j'men fous, chacun sa vie. En revanche, j'men fous moins quand la fille manque de tomber et que son pied orné d'un talon-tueur se rattrape sur MON pied (comme nu, j'étais juste en ballerine).
J'AI MAL, atrocement mal, j'ai l'impression d'avoir le pied cassé et ouvert (genre, le talon qui fend délicatement une veine). Je boite jusqu'au toilettes (l'air bien conne donc), là je lutte un peu parce que pour contrôler l'état de mon pied faut que je retire mon collant (est-il indispensable que je précise que le climat du Social est de nature tropicale? Oui, chaud et TRES humide), bilan: double trace de talon (genre "première rencontre puis merci d'avoir été là pied inconnu j'ten met une deuxième couche parce que j'suis pas encore totalement debout") et je sens que le bleu va être costaud (mais aucune goutte de sang à déplorer).
Ca m'empêchera pas de danser jusqu'à 5h bien sûr.
Trois jours après, le constat: j'ai toujours mal et le bleu sur mon pied est aussi grand et bleu que l'Islande (là pour l'instant il a du style quand il passera dans la phase "je deviens verdâtre" il aura vachement moins de gueule). D'ailleurs, j'ai même un bleu sur l'autre pied mais là mystère, j'sais pas d'où il vient.
Comme je finis toujours sur une note positive, je précise que je marche normalement.


Voilà une preuve que tout n'est pas toujours de ma faute mais soit dit en passant, mon côté tête en l'air me fait parfois peur, c'est un peu pour ça que je rechigne à passer mon permis, pour l'instant j'suis plutôt boulet genre "papa tu peux m'emmener là?" (fonctionne aussi avec le prénom de mes amis les plus dévoués) mais au fond j'suis une fille sympa et foncièrement altruiste, parce qu'en attendant, bah je ne tue personne.

Si je n'ai pas d'image, en revanche j'ai du son (enfin, du son avec des images en fait):





Cassius - I Love U So
envoyé par edbangerrecords. - Clip, interview et concert.