mercredi 29 juin 2011

Habillées pour l'hiver 2011/2012

Paris, lundi/mardi: 36°C, grosso modo. Sauf dans le Zara Rivoli non climatisé (rajoute donc 3 ou 4°C plus un taux d'humidité d'environ 60%, AMBIANCE TROPICALE..).
Paris, aujourd'hui: 22°C.

Lundi/mardi, j'me liquéfiais et fanstamais chaque seconde de la journée sur une douche fraîche et continue. Ouais, "continue" parce que lundi/mardi, j'étais un peu en mode "nique ta race l'écologie". Vilain, je sais. Tiens, d'ailleurs, c'est marrant, quand il fait 36°C, les mots de Sartre prennent tout leur sens: "l'enfer, c'est les autres".
Bref, lundi/mardi, il faisait TROP chaud quoi.

Aujourd'hui, 22°C, chute brutale des températures. Pas de juste milieu, c'est chiant.
Un petit vent frais matinal et voilà que la dégringolade de celsius me pousse à fouiner au rayon gilets/pulls.. Mais je n'ai pas acheté de pull, ni de gilet, j'en n'ai pas trouvés. Pour une fois que je voulais être prévoyante, franchement.. J'vais mettre quoi cet hiver moi??

Ah bah tiens, Mademoiselle Agnès (l'inimitable) va m'aider. Merci Mademoiselle Agnès.
Tiens, d'ailleurs, Mademoiselle Agnès, JE T'AIME.

J'me suis dit que toi aussi, cher lecteur infidèle*, ça pourrait éventuellement t'intéresser de prendre la température mode de l'hiver prochain, alors tiens, regarde le dernier "habillées pour" où Galliano en prend pour son grade (et les grandes maisons aussi).



* Cher lecteur infidèle, si tu es un homme, regarde aussi,  parce que c'est bien.






 KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

lundi 27 juin 2011

Lana Del Rey, The Hollywood Sad Core.

Internet me surprendra toujours.. Parfois, je bénis cette génération 2.0. Cette génération qui partage tout, parfois trop peut-être mais pas cette fois en tout cas.

Internet est une source inépuisable de tout et c'est un bon point pour satisfaire mon appétit musical insatiable. Sans cesse en quête de nouveautés, je sais par avance que quelque part, dans ce monde vaste et virtuel 2.0, des pépites m'attendent.
D'ailleurs, il y a une dizaine de jours, j'en ai trouvé une, incroyable. Une pépite suprême.

LANA DEL REY. Mon nouveau BIG CRUSH MUSICAL.

Je n'ai pas l'habitude de le faire mais pour éviter de me répéter je vais te retranscrire ici-même, cher lecteur infidèle, la chronique U Got A Wish que je lui ai consacrée.

...

Lana Del Rey, incontestablement une de mes plus belles découvertes.

Ma toute première chronique musique pour U Got A Wish, je l’avais consacrée à The Weeknd et c’est grâce à lui (et  à son Tumblr auquel je suis abonnée) que j’ai découvert cette fille incroyable et unique: Lana Del Rey.

 A l’image de The Weeknd, trouver des infos sur elle n’a pas été chose aisée, j’ai dû me transformer en web détective... Et pour cause, elle est passée de Lizzy Grant à Lana Del Rey.
Un physique un tantinet différent entre les deux mais Lizzy Grant et Lana Del Rey sont bel et bien la même et unique personne.




Quelques années se sont écoulées avant que cette poupée à la beauté fatale hantée par la nostalgie des vieux films en noir et blanc n’officie sous le nom de Lana Del Rey.
Lizzy Grant, elle, a sorti « Kill Kill » en 2008 (j’ai ramé pour trouver un endroit où il était légalement dispo mais j’ai fini par trouver.. http://www.virginmega.fr/musique/album/kill-kill-lizzy-grant-104651576,page1.htm) et apparemment l’album « Lana Del Ray » en 2010 (introuvable).
Voici la vidéo du titre « Kill Kill », où Lizzy (ou Lana) est tout simplement Marylin-Monroe-esque et c’est grâce à cette même vidéo que j’ai fini par être convaincue que Lizzy et Lana étaient bien une seule et même personne. Cette créativité unique appartient bien à Lana (ou Lizzy…).





Lana Del Rey,  qui se présente comme étant la « gangsta Nancy Sinatra », elle, s’apprête à devenir une icône comme les idoles des années 50/60 qu’elle affectionne tout particulièrement.
D’ailleurs, les années 50/60, Lana nous y transporte habilement grâce ses vidéos « home made » où elle mêle images rétro et shots de son minois timide et mélancolique (mélangé à sa moue boudeuse) mais surtout grâce à sa voix exceptionnelle,  rauque et glamour qui nous transporte dans un vieux lounge jazzy d’hier.
Cette Américaine de souche qui se rêve en héroïne de film noir,  passe actuellement la plupart de son temps à Londres pour les besoins de son album en préparation, qui, malgré la formation jazz initiale de Lana, sera plutôt pop/r’n’b, la jeune fille ayant vécu dans le Bronx et à Brooklyn, les influences hip-hop lui sont naturellement venues.

C’est avec son titre « Video Games » où Lana se met dramatiquement en scène, les yeux larmoyants étrennant son air de tragédienne (en même temps c’est à cause (ou grâce) aux briseurs de son cœur qu’elle nous offre tout son talent),  que je l’ai découverte.
Je ne remercierai jamais assez The Weeknd  pour cette découverte qui s’apparente à celle d’un trésor.
Le seul hic dans ma découverte de Lana Del Rey, future icône, c’est qu’aucun de ces titres actuellement reblogués en masse ne soient disponibles au téléchargement. Immense  frustration. J’attends donc avec la plus grande impatience son album et je souhaite du plus profond de mon cœur qu’elle nous annoncera bientôt un projet de tournée européenne avec une (voire plusieurs) date parisienne.

Comme je tiens à vous faire partager ma plus belle découverte de ces derniers temps, voici les 3 titres/vidéos mis en ligne par Lana (avec en tête, dans mon coeur, "Video Games", titre qu'elle décrit comme le "Hollywood Sad Core")...

♥♥♥









Pour cette découverte, je tiens donc à remercier The Weeknd, qui ne me lira jamais.





KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

vendredi 24 juin 2011

Wastin' Time.

Wastin' Time (la chanson) = The Shoes.
Wastin' Time (le clip) = The Shoes x Yoann Lemoine (aka Woodkid dont je t'ai déjà parlé LA).

Clip tout juste mis en ligne je ne pouvais qu'avoir envie de le partager avec toi, cher lecteur infidèle parce Wastin' Time (le clip), c'est un peu du génie².

Génie x génie = génie². The Shoes x Woodkid = génie². C'est aussi simple que ça.



♥♥♥




Si toi aussi, en voyant ce clip, tu as envie de chausser tes Converse pourries, enfourcher ton vélo et faire des "wouuuuh wouuuuuh" le soleil dans les yeux... Bah tu me rassures.






KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

jeudi 23 juin 2011

A la recherche de la vague vaguelette.

ATTENTION, CECI EST UN ARTICLE SUPERFICIEL, JE REPETE, CECI EST UN ARTICLE SUPERCIFIEL.
(Ouais, j'sais, comme le précédent en fait..)






C'est bien connu, on n'est jamais satisfait de ce qu'on a.

Ici, je vais me pencher une nouvelle fois sur mon complexe capillaire. Ok, "complexe" est un grand mot mais disons qu'à l'heure actuelle (et depuis ma naissance), mon idéal capillaire ne trône malheureusement pas sur MON crâne.

Tu vois, j'ai les cheveux raides. Vraiment raides. J'sais bien que des meufs qui passent 6h hebdomadaires à se brusher/lisser la tignasse pour voir tout leur travail lamentablement anéanti aussitôt la tête dehors juste à cause d'un taux d'humidité ambiant anormalement élevé (c'est con) se damneraient pour en avoir des comme les miens.
Mais moi, je sacrifierais bien ma chevelure monotone contre une qui a un temps soit peu de mouvement. Même un tout petit.

Depuis mon plus jeune âge (CETTE EXPRESSION N'A PAS DE SENS), je suis à la recherche de la vague vaguelette.
Comme je l'ai expliqué dans cet article, j'ai déjà utilisé bon nombre de stratagèmes pour tenter d'obtenir même la plus vague des ondulations.
Je suis désespérément à la recherche de la vague vaguelette.

Après avoir utilisé tout ce que je connaissais, j'me suis fait une raison. Je sais déjà, par expérience, que le fer à friser n'est pas une solution  pour moi et la permanente n'est définitivement pas une option pour laquelle j'opterai.
Loin de moi l'idée d'abandonner cette quête encore vaine, j'ai toujours espoir.
J'ai espoir parce que je sais que mes cheveux sont capables d'avoir du mouvement. Oui, je les sais capables d'être sauvages. J'les ai vu faire à la plage. Les coquins.

Mais bon, bah voilà, la plage c'est la plage et j'y suis pas tous les jours.

Sauf qu'un un jour, grâce à Fred, j'ai découvert que je pouvais (plus ou moins) mettre la mer dans mes cheveux. Sans le sable.

Habituellement, je ne suis pas fan inconditionnelle de blogs "beauté" mais Fred, c'est différent. Fred, c'est un magicien capillaire.
Pour preuve, quand je pense "queue de cheval" (capillairement parlant évidemment), je vois ça:

blake-lively-hairstyle

Une queue de cheval quoi.

Bah Fred, lui, quand il pense queue de cheval (toujours capillairement parlant), ça donne ça:

Heather from Cut by Fred on Vimeo.

Ah bah ouais, je blaguais pas quand je disais que c'était un magicien capillaire. Autant te dire que quand j'ai essayé de reproduire le fruit de sa conception de la queue de cheval, j'ai échoué (à l'étape "on vient créer du relief"). Comme pour tous les autres tutos d'ailleurs.
Mais c'est à 1.28 que j'ai béni Fred. Fred et son spray qui vient "créer de la matière".
J'ai quasiment les mêmes cheveux que la nana de la vidéo et t'as vu un peu le changement avant/après spray? Carrément dingue.

Alors t'imagine, aussitôt découvert, aussitôt acheté. Ce spray c'est Surf Spray, de Bumble & Bumble.



Vendu 27€ chez Colette. 27€ les 125ml.
Ca pique un peu pour de l'eau de mer. Enfin pour une "lotion iodée".
J'me suis d'ailleurs sentie légèrement conne juste après l'avoir acheté en me disant que je venais quand même de dépenser 30 balles pour de la pseudo eau de mer et que par conséquent, le Stérimar aurait potentiellement les mêmes effets pour un prix divisé par 10.
Mais j'suis prête à mettre le prix pour avoir des "beach waves" (ça coûtera toujours moins cher qu'un aller-retour Paris/Deauville). Une chevelure sexy sauvage de surfeuse, ça n'a pas de prix.

Mais j'ai juste oublié que mon équation n'était pas tout à fait la même que celle de Fred.
Parce que la mienne c'est: cheveux raides + Surf Spray + mes mains.
Celle de Fred: cheveux raides + Surf Spray + SES mains.

Comprends donc que Surf Spray n'est pas magique. A la différence des mains de Fred (merde, cet article est un éloge..).

Mais tout de même, je dois avouer que ce produit est quand même pas mal..

D'abord, chose importante, il sent bon. Il sent bon la plage. Une odeur légère, très agréable.

Sur les effets à proprement parlé, Surf Spray donne réellement de la matière aux cheveux. Il les matifie et les rend légèrement plus rèches au toucher ce qui en fait s'avère être très pratique pour travailler mes cheveux trop lisses initialement. Donc une bonne astuce pour les coiffures.
Vaporisé à la racine, il gaine le cheveux et lui donne du volume.

Pour les ondulations pures.. On repassera quand même, rien de bluffant de ce côté puisqu'en fait, Surf Spray ne fait que révéler la vraie nature du cheveu, ce n'est donc pas LE produit parfait pour un cheveu raide (par contre pour la lucky bitch à la chevelure légèrement ondulée par nature, oui..). 
Pour avoir du mouvement, on touche le moins possible ses cheveux.
On vaporise, on froisse légèrement et on ne touche plus sinon, adieu la vague vagulette.
J'ai réussi à avoir une chevelure proche de mon idéal capillaire. Une fois. Faut donc que je trouve LE truc qui est, finalement, je crois, laisser sécher mes cheveux naturellement.

Conclusion:  je suis quand même ravie d'avoir découvert Surf Spray, un produit qui se profile comme étant un indispensable, le genre de produit pour lequel je n'envisage pas la rupture de stock (même si je n'en met pas tous les jours) dans mon armoire.
Le seul bémol peut-être, c'est le prix. Je trouve qu'il ne vaut pas 27€, 10 de moins, ça aurait plus équitable.




SANS TRANSITION. MUSIQUE MUSIQUE.
















KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

mardi 21 juin 2011

Jusqu'au bout des ongles. #2

Durant mon week-end dans la cité phocéenne, j'ai, pour tromper mon ennui et oublier un temps soit peu la laideur architecturale de Marseille, fait les boutiques.
10 jours avant les soldes, c'est con. Enfin non, pas tant que ça, j'me suis retenue. Un peu.

Ce qui pourrait d'ailleurs me réconcilier avec Marseille c'est que c'est là-bas que j'ai enfin pu dégoter un ensemble basique que je traquais depuis un moment dans les H&M parisiens mais qui n'était malheureusement jamais dispo à ma taille.



T'sais, les basiques c'est pas très "cagole", alors c'est sans mal que j'aurais pu acheter mon ensemble en 10 exemplaires, mais un seul ça me suffit.

Et puis j'ai fait un tour aux Galeries Lafayette. Rayon beauté. Rayons vernis, précisément. Parce que je n'ai jamais, JAMAIS, assez de vernis.
En ce moment, je suis d'ailleurs dans une phase où j'ai envie de couleurs extrêmement douces..Ca, j'suis sûre que c'est à force de me faire visuellement agresser  par les désastres d'un Color-Block-de-ta-race non maîtrisé (certaines n'ont pas dû retenir que c'était "PAS PLUS DE TROIS COULEURS" et surtout que Mardi Gras, c'est pas toute l'année).

J'ai donc envie de couleurs pastels. J'les appelle les couleurs "bébé", celles qu'on retrouverait dans une chambre de nouveau-né.
Je suis actuellement en quête d'un "rose bébé(/guimauve/chamallow)". Un truc doux quoi. J'ai testé le rose fluo. Et puis j'ai vu des cagoles en porter.

Je recherche tout aussi activement un "bleu bébé" enfin un "bleu chambre de bébé" ou "bleu bébé Courjault".
"Bleu bébé Courjault". J'ai osé. C'est pute ça. Ouais, c'est pute. Putain, j'ai osé. J'suis une pute.




"Rose bébé" et "bleu bébé", deux couleurs que je n'ai pas encore trouvées..

Par contre, aux Galeries Lafayette, j'en ai trouvées deux autres. Mignonnettes. Dans le flacon.
Un "jaune meringue-cheesecake-tarte-au-citron" et un "vert d'eau". "Jaune pastel" et "lagon", de leurs vrais noms.
Parce que sur la vitrine des Galeries, pub géante pour les vernis Sinfulcolors vendus en exclusivité chez eux.
Une pub avec tout plein de flacons qui donneraient presque envie de se noyer dans le toluène.




Partie immergée de l'iceberg puisqu'il y a, je cite,  "52 coloris à collectionner suivant son humeur et les tendances du moment".

A moitié satisfaite (puisque je n'ai toujours pas mon "rose bébé" ni mon "bleu bébé"), je repars donc avec mon jaune et mon vert pastels. 5,90€ le flacon de 15 ml. Ca fait juste un peu chier de savoir qu'aux US ils valent dans les 2$ (soit, oui, 1,38444414€, mon chat) et qu'ils sont vendus chez Walmart...

Retour à Paris, je m'empresse de tester le "lagon".


Sur mes orteils.

Moment de vérité quand j'ouvre le flacon..
Le vernis me paraît anormalement liquide autant dire que je sens déjà que j'vais bien rigoler pour l'appliquer. Enfin non, justement, j'vais pas franchement rigoler. Pas du tout.
Première couche. Couvrance nulle et traces de pinceau en bonus.
Deuxième couche. Couvrance mi-nulle. Toujours les traces de pinceau en bonus.
Troisième couche. Pâté. Couvrance semi-correcte. Toujours quelques traces de pinceau, bonus dont on se passerait bien.

Trois couches pour avoir un semblant de fini avec lequel tu pourras te balader sans avoir à justifier auprès de tes amis qu'en fait, c'est ta nièce de 4 ans 1/2 qui a insisté pour te faire une pédicure. Nièce que tu n'as pas.
Trois couches sans compter le top coat (qui sauve vite fait la mise).
TROIS COUCHES, ça doit être pour ça qu'ils sont si généreux avec les ml et autant te dire qu'avec ces trois couches, le temps de séchage pour ton fini minable avoisine le temps de travail hebdomanaire d'une personne active lambda (donc pas les fonctionnaires).

Mon mètre 65 m'empêche de voir à quel point la qualité de cette pédicure est médiocre, je décide donc de la garder. Et puis c'est chiant à faire les pieds. Et puis il pleut.

Malgré cela, j'ai toujours envie de tester mon "jaune poussin délavé".
Même combat. Une vraie merde. 1,38444414€, c'est bien le prix qu'il vaut. Pas 5,90€. Dommage, j'aime vraiment les couleurs mais je suis d'avance découragée pour les prochaines tentatives.



Sur la photo, ça paraît plutôt correct, et pourtant, je vais m'empresser d'aller tout enlever en pestant sur SINFULCOLORS, "PROFESSIONAL" qu'ils disent sur le flacon...


Fête de la musique today et accessoirement premier jour de l'été alors qu'on est un peu en train de subir les giboulées de juin (alors qu'au mois de mars c'était l'été), c'est moche.

Cher lecteur infidèle, j'vais mettre du soleil dans ton coeur.


♥♥♥

L'EP Twist  de Peter & The Magician (= Yuksek + The Magician, si tu n'es pas encore au courant) est sorti hier. Il est dispo ICI. Achète-le, c'est tout doux.








KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

dimanche 19 juin 2011

Dimanche chats et musique #10.

10. 10 semaines que je balance des images de chats tous les dimanches.
Un peu comme si j'étais la fille aux chats. La vieille fille aux chats. Ouais, t'sais, la chelou qui habite au coin de la rue, dans une maison complètement déglinguée mais qui s'en fout parce qu'elle a ses chats. Tiens, d'ailleurs, elle en a tellement qu'elle ne sait plus combien elle en a. Elle a arrêté de compter à la treizième portée de Bidouille, la chatte la plus active parmi le cheptel de base (18 têtes au départ) qui s'acoquine un peu trop souvent à son goût avec les cadors du quartier voisin, ceux qui donnent de la voix à 2h du mat' sous ta fenêtre (#CONNARDS). La vieille chelou est donc devenue par la force, "la fille aux chats" parce que ses chats, c'est sa vie.

Mais moi, non, j'suis pas la vieille fille aux chats.
Nan, d'abord, j'suis pas vieille même si d'ici quelques jours, j'vais civilement prendre un an, ce qui, entre nous, ne m'inquiète guère tant je ne constate pas de dégâts causés par la loi implaccable de l'apesanteur sur tout ce qui est susceptible de pendre dans mon corps de fille.
Et j'ai un chat. Juste un. Pas 72. 1.
Alors, oui, certes, j'aime beaucoup son esthétique généreuse (on le qualifie souvent de "gros chat", voire "chat obèse", ce à quoi que je réponds qu'il n'en ai rien puisque tout est une question "d'épaisseur de poils") et je prends plaisir à immortaliser ses positions de sommeil les plus improbables mais non, mon chat n'est pas ma vie.
Le jour où il le deviendra, là, je pourrais m'inquiéter de la tournure que prend ma vie.
Pour l'instant, je me contente d'apprécier les faciès félins que je trouve très photogéniques et visiblement je ne suis pas la seule.
10 semaines que je vous balance tous les dimanches des photos de chats, des dizaines et jamais deux fois la même. Internet, est indubitablement une source inépuisable.

Tiens, celles de cette semaine sont kromeugnonnes (as usual)...
















10 dimanches chats et musique.
Par conséquent, 10 dimanches que je partage avec toi des sons aimés et découverts la semaine durant. Et cette dixième semaine est high level. REALLY. De quoi te combler au moins pour la soirée.
Deux mix, deux styles complètement différents.

Le premier, celui d'Arnaud Rebotini. Magistral parce que Rebotini, c'est un peu la techno qui transcende. Il est de la vieille école le monsieur, il produit sur des vieilles machines de la musique aussi froide que Bernadette Chirac mais qui fait encore plus d'effet qu'un clin d'oeil de Jude. J'te jure.
Rebotini, non seulement il blague pas avec son look de vieux biker rebelle ex résidant d'Alcatraz, mais il blague encore moins quand il s'agit de maîtriser les vieux synthés et grâce à dieu, MERCI.
Cher lecteur infidèle, en tant que messager officieux de la parole divine, je t'implore donc d'écouter Someone Gave Me Religion, son dernier LP.
En attendant, je partage son mix paru cette semaine.. Et si pour toi, cher lecteur infidèle, Gesaffelstein s'avère aussi être un BIG CRUSH musical alors tu seras bien content de savoir qu'entre 25.47 et 30.23, tu auras la joie, grâce à Mr Rebotini, de savourer durant ces précieuses minutes son remix de Hilinner, de Crackboy, une bombe.




Autre mix, autre style. Celui de The Magician. Magic Tape Twelve. Magic Tape toujours aussi magique.
Intro sur Jeremy Glenn,  New Life (Perseus ‘Summer of 83′ Remix), douceur douceur (l'EP du même nom sort d'ailleurs lundi)
On enchaîne sur Hope de Munchi (morceau dont j'étais immédiatement tombée amoureuse lorsque je l'ai entendu pour la première fois dans un mix de Brodinski).
Puis, The Magician enchaîne sur ce qui semble être une exclu, Over You, le prochain The Krays (HIT HIT HIT HIT!).
Ensuite,  I cannot think, d'Outlines (tiens,j'en parle d'ailleurs pour U Got A Wish ICI) puis autre exclu.. Love in Rimini, extrait de l'EP (Twist) de Peter & The Magician qui sort lundi. Indéniablement mon morceau favori de leur EP (talonné par Twist). #DOPE
Ensuite, on a le droit à Fantasy, le dernier Breakbot (toujours aussi efficace), Lagué Moin (Jupiter edit) de Kassav' puis Dance Machine (BOMBE!) de Matias Aguayo, extrait de son dernier EP I Don't Smoke
S'en suit,  I Want It (Lindstrom & Prins Thomas Remix) de Locussolus.
Le mix s'achève sur How Deep Is Your Love? de The Rapture, un titre récemment dévoilé par le groupe qui figurera sur The Grace Of Your Love, leur prochain album dont la sortie est prévue pour la rentrée.

Trève de blabla, tiens petit coquin...




Magic Tape Twelve by TheMagician







KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

mercredi 15 juin 2011

Marseille --> Paris. YOUPI.

Enfin rentrée de mon week-end spécial "réunion de famille" à Marseille.
La famille, ça va. Marseille, moins.
Comme je l'ai déjà évoqué dans mon post précédent (mon "dimanche chats et musique" qui s'est en fait avéré être posté un lundi), Marseille, c'est pas ma came. Vraiment pas.
Au risque de me répéter, Marseille, c'est moche et ça pue. Un peu comme si la ville entière avait pris modèle sur le 19ème (Paris). Tu vois un peu le tableau.

Disons que Marseille ne m'a pas franchement fait bonne impression. C'est sale, extrêmement sale (et encore, je ne préfère même pas imaginer l'état des rues en période de grève des éboueurs), rarement il m'avait été donné d'assister à pareil spectacle. Des détritus partout dans les rues, des poubelles qui débordent et des merdes de chiens par dizaines.
Marseille, ça sent. Pas très bon d'ailleurs. Ca sent tout sauf la mer qui est pourtant là, toute proche. Si l'office du tourisme te soutient le contraire, c'est qu'elle ment.

En outre, Marseille, c'est rempli de merde(s). Un peu comme TF1 en fait (si on met de côté Dr House et Esprits Criminels).

Bref, mon billet de retour entre les dents, je n'ai qu'une hâte: rentrer. Dommage, on est plutôt bien en famille.

Avant de monter dans le train, j'ai l'espoir de voyager solo, sans voisin  légèrement relou comme à l'aller (cf. le vieux qui pue l'eau de cologne, louche sur mon magazine quand j'suis en pleine lecture et qui, accessoirement, N'EST PAS A SA PLACE).

Espoir anéanti en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Cette fois-ci, c'est une vieille. Une vieille avec bien plus de level que le vieux de l'aller. Oh oui, bien plus.
Parce que c'est une vieille qui fait des mots-fléchés pieds nus. PIEDS NUS. PIEDS NUS.




Vision quasi insoutenable. J'aurais voulu lui imposer le port de chaussettes ou tout du moins lui ordonner de rechausser illico ses sandales orthopédiques pour limiter l'agression visuelle.
Voir ses gros orteils (gonflés et secs à souhait), au vernis rose nacré écaillé, gigoter sur le repose-pieds voisin c'était un peu comme voir la scène la plus gore que Saw (au choix entre les 6).

Et puis quand elle en a marre de faire travailler son cerveau qui, étant sur la phase descendante de sa vie, perd à chaque minute qui passe un peu plus de neurones (qui ne reviendront jamais), elle lit. Toujours pieds nus. Et elle ne lit pas un roman. Non, elle est trop chelou pour ça.
Elle lit le "PETIT MANUEL POUR ECRIRE DES HAIKU".



Et puis entre ses deux activités de folie, elle mange. Elle mange des trucs à son image. Chelous, donc. Des sortes de galettes de graines recouvertes d'autres graines en prenant soin de se déshaltérer avec son eau de source entre chaque bouchée. Fin gourmet.

Pour échapper à ce spectacle de désolation, je décide d'orienter ma vue ailleurs en espérant que mon iPhone, à qui il ne reste plus que 37% de batterie, tiendra tout le trajet.

Finalement, ma soeur, deux wagons plus loin, viens à moi pour m'emmener boire un verre au wagon-bar.
Voilà ce que j'ai ressenti quand je l'ai vu arriver:


Après cette aparté d'une vingtaine de minutes, je dois bien me résoudre à rejoindre ma place. Cette putain de place 88, wagon 7.
J'arrive, la vieille a visiblement pris ses aises en mon absence à en juger sa position qui empiète largement sur MON siège. D'ailleurs, j'sens que ça la fait limite chier que je sois de retour.
Je me réinstalle donc, tranquille, sur la part de la banquette qui me revient de droit.
Mais y'a comme un truc qui cloche. Son coude n'a de cesse de frôler le mien. Normal, la vieille chelou a enlever l'accoudoir du milieu. Celui qui délimite notre territoire respectif. Relou la chelou. J'ai eu des pensées légèrement violentes à son égard à cet instant.


A force de raclements de gorge agacés pour lui faire ravaler son désir de proximité, elle a fini par le baisser de nouveau son putain d'accoudoir.

Et voilà, putain, il me reste 2h de train et mon iPhone va me lâcher. J'l'ai vachement sollicité pour occulter les pieds nus de ma voisine.
PUTAIN DE SNCF. PUTAIN DE TGV. Les seules prises à ma disposition sont dans les chiottes. Ouais, dans les chiottes. Ai-je vraiment besoin de préciser que l'odeur n'y est pas franchement délicate? Tiens, ça me rappelle Marseille.
Me voilà, tenant à bout de bras, mon iPhone relié à la prise à côté des cuvettes, bloquant la porte des toilettes avec un pied et priant pour que le prochain passager à vouloir aller aux chiottes n'ait pas de problèmes intestinaux. 

Rechargé à 46%, je finis par de nouveau rejoindre ma place. La vieille chelou a encore pris ses aises. Quelle coquine. Je garde mon calme.



J'suis pressée qu'on arrive.

J'ai fini par me trouver une occupation passionnante. Fixer sans relâche et pleine d'espoir, l'écran de mon iPhone.



Comme une conne, j'me suis mise à télécharger le nouvel album de Yuksek, Living on the Edge of Time, sorti la veille oubliant que le paysage principal auquel j'ai le droit est celui des champs et que par conséquent, la 3G, je peux oublier.
C'est con, l'album est sorti lundi et lundi j'étais à Marseille, là où c'est moche et où ça pue mais là où y'a la 3G.
Là, traversant le trou du cul du monde à 300km/h, il ne faut pas moins de 30 minutes pour télécharger une chanson, après avoir subi les innombrables "erreurs de téléchargement, veuillez réessayer".
Mais le destin fait bien les choses.
Les quelques chansons qui ont pu être téléchargées lorsque j'étais à bord de mon Marseille/Paris s'avèrent être mes préférées.
Enfin, c'est ce que je croyais quand j'ai enfin pu écouter l'album dans son intégralité puisqu'en fait, l'album tout entier s'avère être un vrai chef-d'oeuvre.

Living on the Edge of Time, c'est beau. Très beau. Classé d'office dans mes albums préférés.
Autant te dire qu'en écoutant Yuksek (et c'est le cas de le dire puisqu'il chante l'intégralité de l'album), ça m'a rappelé douloureusement que j'avais raté son live privé samedi alors que j'avais ma place mais qu'à l'heure où il était en train de pousser la chansonette à la Gaîté Lyrique, moi, j'étais en train de m'envoyer une troisième coupe de champagne avec la familia (pour tenter d'adoucir ma haine pour ce coup du sort).


Voilà, le TGV ralentit, la Gare de Lyon n'est plus qu'à quelques minutes. La vieille chelou en profite pour sortir son miroir de poche et se donner un coup de peine dans sa tignasse orangée au racines grisâtres plus qu'apparentes. Et au passage, se reparfumer. J'sais pas si elle avait rdv avec Bernard Pivot mais au moment où elle a dégoupillé son échantillon de parfum, j'ai voulu lui faire avaler le contenu. Sans déconner, ça se fait pas d'embaumer un wagon comme ça.


Enfin en gare. ALLELUIA. Fin.




J'fais quoi pour être tranquille la prochaine fois? Je réserve deux places?

Non, je pense d'abord à recharger mon iPhone et à télécharger mes albums quand j'ai la 3G.


SANS TRANSITION.

Voici trois clips, bien plus agréables à regarder que les pieds nus de ma voisine de TGV...








KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

lundi 13 juin 2011

Dimanche chats et musique #9

Ouuuuh, je triche. On est lundi. Que veux-tu, j'suis en week-end, à Marseille, pays de cagoles.
Marseille, c'est moche, ça pue un peu comme Paris finalement sauf que non, Paris, ça n'a rien à voir.
Tiens, d'ailleurs Paris me manque. J'veux rentrer. Encore un jour dans le cité fosséenne, là où la mer ne sent rien sauf si l'on considère que l'odeur des viscères en décomposition (à dominante majeure sur le Vieux Port) est la définition même de l'odeur de la mer.
Moi qui pensait sniffer l'air iodé comme à Deauville. FAUX.
Tiens d'ailleurs Deauville me manque.

Tu l'auras compris, Marseille, c'est pas ma came. Je tiens parce que je sais que mon retour est proche et qu'en TGV, Paris ma bien-aimée n'est qu'à trois heures. Seulement trois heures. C'est fou. Tiens d'ailleurs, en parlant de TGV, si au retour je pouvais ne pas avoir un vieux qui:
- pue l'eau de Cologne dégueulasse (question sous jacente: à partir de quel moment un vieux passe-t-il du parfum Dior à l'eau de Cologne bon marché?)
- me crache sur la main au moment où il explique au contrôleur qu'à côté de moi, ce n'est pas sa place initiale mais que, je cite, "puisque j'y suis autant y rester hein!"
- louche sur mon magazine Tsugi lorsque je suis en train de dévorer l'interview de Bon Iver
- m'écrase les pieds pour aller soulager ses envies pressantes (problème de prostate?). Non, je n'ai pas eu envie de l'insulter, juste de le faire sponsoriser par Tena Men.

Ca m'arrangerait. Trois heures comme ça, c'est long. Mais j'ai survécu, une chance que mon iPhone ne soit pas à sec. Sans musique, je serais certainement morte à l'heure actuelle, tuée à coup de jeux de mots vaseux que se balançaient le carré des 4 beaufs deux rangs devant moi (fans de Johnny, tu vois le genre?).

Bref, je console mon furtif mal du pays, non pas en écumant les boutiques (ça je le ferai d'ici une quinzaine de minutes) mais en mattant des photos de chats...


















Tiens, ça aussi ça me met du baume au coeur...







And the last but not the least: