dimanche 12 décembre 2010

Social Club, je t'aime.

Le Social, c'est un peu mon partenaire de "soirées réussies". Ok, je triche un peu parce que je sélectionne, je matte la programmation, je vois quelqu'un qui me plait, j'y vais.

Mais je ne suis pas non plus hostile à la nouveauté, bien au contraire, élargir mes connaissances et découvertes musicales sont des choses fondamentales dans ma vie.
J'suis pas franchement du genre à me cantonner aux artistes que je connais et que j'aime, même si je dois avouer que je fonctionne un peu par phases.
Explication: pendant un certain laps de temps (variable), je peux me mettre à écouter frénétiquement la même playlist encore et encore sans m'en lasser. Et puis j'vais tomber sur une autre chanson, une nouvelle, et là, mon cycle "playlist en boucle" se fracasse un peu. J'introduis mes nouveaux titres, je fais grossir la playlist.

[BTW, je tiens à remercier du plus profond de mon coeur le mode "Shuffle" pour me faire redécouvrir des titres tant aimés pourtant tombés aux oubliettes.]

Mais globalement, j'aime la nouveauté (en même temps, qui n'aime pas ça?), j'y suis même accro.
En fait, quand je m'apprête à découvrir un nouvel artiste, j'me dis dans ma tête "lui, c'est un big crush potentiel".
Alors pour en revenir au Social, puisque c'est le thème de l'article, grâce à leur programmation souvent pointue mais globablement très ouverte (j'me contredis mais c'est pas grave), et bah mes besoins en découverte musicale sont plutôt satisfaits.

Le Social éveille ma curiosité en fait.

Quand je vois une soirée qui me dit bien (non, je ne me fis pas au flyer mais plutôt au line-up), en général, je connais pas tous les artistes qui y figurent.
Alors ni une ni deux, grâce à la plate-forme 2.0 dont notre génération bénéficie, je pars à la découverte des inconnus en question, avec dans ma tête, ne l'oublions pas "lui, c'est un big crush potentiel".
Et parfois, les inconnus s'avèrent être des "big crush", des vrais (+1 pour mon enrichissement musical).
Alors rien que pour ça, Social Club, un grand merci (Social Club, je t'aime n°1).

Et puis, dans une autre variante, pas tout à fait en rupture avec le thème de l'article, il y a des artistes qui sont généreux, très généreux.
Là, j'vais prendre l'exemple de Brodinski (oui encore), grâce à sa générosité et à son goût du partage, via sa page FB, j'ai découvert Gesaffelstein.
UNE REVELATION. THE big crush.
Quand j'ai vu que Brodinski, le mettait en avant, j'me suis dit, "tiens, ça donne quoi?". Bah, ça donne du lourd, du lourd, du lourd. Un big crush de chez big crush.

Gesaffelstein, dès le premier titre écouté est rentré direct dans mon top.
Voici un de ces titres faisant partie de son dernier EP. Je pourrais rajouter, que oui, c'est une tuerie, mais je ne pense pas avoir besoin de le préciser. Je n'ai d'ailleurs pas sélectionner ce titre par préférence mais juste parce qu'il faut bien en sélectionner un (quoique.. je pourrais tous les mettre en fait).




Bref, quand j'ai découvert Gesaffelstein, il y a de ça à peu près un  mois, j'me suis dit: "ok, il faut que j'le vois en live celui-là".
Quand j'aime un artiste, j'ai besoin de le voir en vrai, une façon de tester l'impact véritable qu'il peut avoir sur moi.
Je n'ai pas attendu longtemps avant que l'occasion se présente (Social Club, je t'aime n°2).

Alors que je suis sur le site du Social en quête d'une good night, je tombe en arrêt sur celle du 10 décembre.
A l'occasion du Festival Orange on Stage with (parteniariat avec Konbini), BRODINSKI RESIDENCY.



"BRODINSKI RESIDENCY", il n'en faut pas plus pour que je prenne ma prévente.
Vous n'êtes pas sans savoir combien j'aime ce mec, il est tellement doué, ses sets sont (toujours) déments. Dès qu'il mixe au Social, j'essaye d'être présente.

Je regarde quand même le line-up au passage (cf. l'enrichissement musical, le "Social Club, je t'aime n°1").
"Brodinski, Gesaffelstein, Panton, Egyptrixx & guests".
Déjà que la simple présence de Brodinski suffisait pour que je sois motivée mais si le Social rajoute Gesaffelstein, à savoir donc, mon dernier "big crush" musical, bah forcément, seule la mort pourrait m'empêcher d'aller à cette soirée (en gros hein) (Social Club, je t'aime n°3).

Nous sommes enfin le vendredi 10 décembre, je viens de passer une semaine affreuse (partiels blancs et interros salopes), toute la semaine je n'ai pensé qu'à la "BRODINSKI RESIDENCY", la récompense (pas franchement méritée).

Premiers pas dans le Social, y'a du monde mais personne ne danse (là, j'ai une pensée pour le DJ qui assurait la musique d'ambiance, parce que c'était quand même pas mal).

Et puis, d'un coup, tout change. Mouvement de foule. Tout le monde devant la scène.
MAIS WHY?
The Shoes, baby, THE SHOES. (Social Club, je t'aime n°4). L'heureuse surprise de la soirée.
Ma séance de rattrapage offerte puisque je n'avais pas pu aller les voir lors de leur concert au Nouveau Casino il y a de ça 3 semaines.
Et quel rattrapage... Une vraie claque.

La soirée commence décidément très bien, je sens déjà qu'elle va être au top avec ce qui nous attend.
Un live dingue, le truc qui te prépare sévère pour  la suite même si comme toute gourmande, j'en aurai voulu un peu plus.
Voici une de mes vidéos, courte et de qualité médiocre mais histoire de se rendre compte du truc, shootée plus pour le son qu'autre chose.



D'ailleurs tu te rends compte du sacrifice que représente la prise d'une vidéo dans des moments comme ça?
Parce que ouais, quand tu prends une vidéo, tu peux pas kiffer au  max, t'essayes de bouger le moins possible pour le cadrage ne soit pas plus que dégueulasse (FAIL) alors même que tes pieds ne tiennent pas en place.
Mais c'est un mal pour un bien puisqu'au final, quand c'est l'heure de les matter, c'est bonheur et joie dans mon coeur, revival good vibes.
Même si, je reconnais, la frustration est plus que grande quand elles s'arrêtent plein  milieu d'une track (essaye donc de rester les bras levés 15 minutes!).

Bref, The Shoes passent, je kiffe ma race. Compteur happy: très bon niveau.

Vient le tour de Gesaffelstein, finalement, peut-être celui que j'attendais le plus parce que je ne savais pas à quoi m'attendre.
"Big crush musical" se transforme en "big crush live".
Oui, Gessafelstein passe en live, j'ai donc le droit à tous les titres de son EP (et exclus à la clé), autant dire le live est juste dingue.VRAIMENT, dingue. Le genre de set qui te retourne la tête et transforme le dancefloor en vitrine de l'apocalypse.
Ce que fait Gesaffelstein est sombre et percutant, alors forcément, l'effet en live est là, j'ai le coeur qui vrille et l'âme qui plane.
Dès la première écoute de son EP, Variations,  il était déjà entré dans mon top mais là, après son live, il y est définitivement installé.

Voici encore une de mes vidéos, comme la précédente (et celle qui suivra), je l'ai shootée pour le son (scuze  le cadrage dégueulasse).


 Gesaffelstein, MERCI.

Et puis vient le tour de Brodinski. Sans surprise (dans le bon sens du terme).  Brodinski est une valeur sûre. Un set ultra maîtrisé dont on se délecte de chaque seconde.


J'ai un bon zoom et des grands bras.


Ma soirée s'est d'ailleurs terminée avec lui, enfin son set.
Sorry Egyptrixx mais après les 3 phénomènes précédents, et l'heure matinale bien avancée, plus le courage.

Voici un trop court extrait du set de Brodinski (de qualité égale aux précédentes vidéos of course):



Vous l'aurez compris, cette soirée était OVER THE TOP. 

Le line-up de cette fois-ci m'a fait passer une de mes meilleures soirées Social jusque-là (Social Club, je t'aime n°5).

Je remercie le Social de me faire vibrer comme il le fait si bien. Oui, SOCIAL CLUB, JE T'AIME.
Et naturellement, je remercie également, pour cette soirée, The Shoes, Gesaffelstein  Brodinski parce qu'ils ont été plus incroyables.
Le Social Club: 142 rue Montmartre 75002 Paris.
Et pour te tenir au courant de toutes leurs soirées à venir: http://parissocialclub.com/




PS: petite pensée à toi Raphaël, éxilé en Finlande (plus pour très longtemps), à qui j'ai fait découvrir Gesaffelstein. J'ai créé la frustration en toi en partageant sur ton mur FB le lien de la soirée. Line-up que tu as cruellement raté. Après voir lu ce post et vu les vidéos, je sais que cette frustration sera encore plus grande. Toi aussi je t'aime amigo. Reviens-vite putain, on s'en tape des ours polaires.

1 commentaire:

Louise a dit…

C'est dans ces moments là que je regrette de ne pas vivre à Paris.