mercredi 13 juillet 2011

Mercredi, c'est raVIOLi.

Titre/jeux de mots aussi dégueulasse que le mec chelou qui s'est vigoureusement tripoté devant moi hier dans le métro et que j'ai eu la joie (l'angoisse, en vrai) de recroiser deux fois aujourd'hui. Uhuh.
Lui et son petit rictus pervers, aussi explicite que ses mains dans ses poches..

Paris, ville romantique de ta race.

Ok, avoir l'air d'un tueur en série ça peut (éventuellement) être sexy. Si on s'appelle Dexter.
En revanche, quand on a l'air fraîchement tout droit sorti de Fleury (PAR ERREUR), clairement, non. Ca fait juste peur. Très peur.
Nan mais dès le début, j'ai bien senti qu'il était pas net ce mec.
Un mec avec un sac-à-dos qui n'a ni l'air d'un ado, ni d'un randonneur, ni d'un métrosexuel, c'est chelou.

Et putain, quand j'me rends compte que c'est pas franchement son portable qu'il est en train de chercher aux fond de ses poches..

Interloquée, j'commence d'abord par me dire: "Est-ce vraiment ce que je crois?"



Bah ouais, c'est bien ce que je crois...


Là, j'ai juste envie au choix:
- de lui hurler que ce n'est qu'un gros dégueulasse de pervers, et que bon, bah non, mec, c'est pas franchement coolicool c'que tu me fais-là.
- de lui dire que non, il n'est pas dans le bon train, pour aller à Boulogne, c'est dans l'autre sens.
- lui asperger le manche avec du gaz lacrymo (j'me dis que si ça pique les yeux, ça doit aussi piquer plus bas).
- lui couper (pas les mains).

Grosse envie de Taser à ce moment-là aussi.

Mais non, rien de tout ça, j'ai juste fui du regard et changer de place pour me rapprocher d'âmes ayant l'air normales. Cimer les heures de pointe quand même.

Je ris moyen et j'angoisse vraiment quand le lendemain, j'en viens à le recroiser deux fois dans la même journée, à des gares différentes.
Tout naturellement que j'me mets à psychoter sévère (la faute à son rictus dégueulasse et à son regard salace). Tout un tas de scénario macabres défilent dans ma tête et évidemment, dans chacun d'eux, j'vous laisse imaginer pas quoi je dois passer..

Fais pas bon d'être une jeune fille seule dans les transports.. Là, pour les prochains trajets en vue, autant te dire que j'suis pas paisible paisible.
J'commanderais bien un Bruce Lee pour le voyage, histoire d'être tranquille.
A défaut, les flics, mais cette perspective m'enchante moyen.

Bref, étrange coincidence, alors que je songe au pire, Gesaffelstein, lui, passe à l'acte (PUTAIN, JAMAIS UNE TRANSITION N'AURA ETE AUSSI SALE, JE M'EN EXCUSE PAR AVANCE).

"Viol", premier morceau extrait de son EP à venir, Conspiracy Part II, vient de faire son apparition sur la toile. Titre évocateur pour un track sombre, angoissant, percutant voire carrément oppressant (qui aurait fait une BO parfaite pour ma mésaventure).

Comme ce qui semble être devenu son habitude, Gesaffelstein nous offre, ici, une fois de plus, une part de son génie qui semble être sans faille ni limite.
"Viol", c'est aussi un clip, à l'image de l'ambiance du morceau.
Un clip issu d'une collaboration entre Gesaffelstein, les Ghostriders ainsi que Les Darons (qui le réalisent).

Une nuit de tension sur les quais parisiens, impressionnante...







KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

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